Les 23 et 24 avril 2016 – Stage de restauration de mur de pierre sèche

Les 23 et 24 avril 2016 – Stage de restauration de mur de pierre sèche

mur de l'enclos de Coste Joulène à Arpaillargues
mur de l’enclos de Coste Joulène à Arpaillargues

L’association La Zébrine organise une formation à la restauration de bâtis en pierre sèche ouvert à tous.

Le stage se déroulera autour de la remise en état d’une partie d’un mur de clôture de l’enclos de Coste Joulène possédant une cabane ayant été récemment restaurée. Le stage est encadré par Magali Bauza membre de la Confrérie des Bâtisseurs à Pierre Sèche.

Durant le stage seront abordées les stratégies et techniques de décharge d’un mur endommagé, de consolidation et de reconstruction en tenant compte des contraintes naturelles nouvelles (arbres, souches, etc.). Le chantier a été préalablement nettoyé et une partie des pierres triées.

Mur de l'enclos côté chemin
Mur de l’enclos côté chemin

Renseignements pratiques :

  • dates : 23 et 24 avril 2016
  • horaires : de 9h à 17h
  • Lieu : Arpaillargues
  • nombre de stagiaires : 8
  • repas : tiré du sac
  • outils : massette, broche, gants
  • participation aux frais : 40€ par personne
  • pré-inscription : ci-dessous

 

 

Ça c'est bien passé

Le chantier de restauration d’un mur de l’enclos de Coste Joulène s’est déroulé en plusieurs étapes :

  • Dimanche 14 février 2016, débroussaillage et décharge du mur longeant le Sentier des Conques :
    Un groupe de huit à dix personnes (8 courageux membres de La Zébrine et 2 habitants du village qui se promenaient avec leur fille, et nous ont prêté main forte l’après midi. Sous les conseils de Daniel Munck de L’Institut languedocien de la pierre sèche, Aureilhacois et membre de La Zébrine, nous avons débroussaillé les abords du mur et déchargé (enlevé) toute la journée les pierres menaçant chute ou enfouies dans les feuilles mortes pour préparer la reconstruction du mur. Le travail fut interrompu par un agréable pique nique avec partage de la galette des Rois devant notre jolie cabane.

  • Jeudi 3 mars, visite du chantier par Magali Bauza, membre de La Confrérie des bâtisseurs de pierre sèche, qui doit encadrer les deux jours du chantier.
    Le mur choisi s’avère être un vrai cas d’école : mur en partie de soutènement, incluant un magnifique chêne et un arbousier. « Il faut faire avec l’existant », « vous avez de très belles pierres ». Il y a donc du travail et le plus délicat est de décharger les pierres instables, suffisamment mais pas trop. Nous convenons donc de venir la veille du stage pour continuer à enlever délicatement les pierres avec les membres de La Zébrine, les stagiaires ne venant que le weekend.
  • Vendredi 22 avril préparation du chantier :
    Sept membres de La Zébrine ont retrouvé Magali pour continuer à décharger les pierres. L’opération est très délicate comme prévu. « Il faut écouter le mur », nous dit elle, et s’éloigner au moindre bruit suspect ! Le travail s’est poursuivi après le pique-nique par un début de reconstruction. Certains ont bâti les bases du mur après avoir atteint la roche mère en pente (mauvaise pente bien sûr) et commencé à constituer une banquette (en redan) sous le grand chêne et à l’entrée de l’enclos. D’autres ont rebouché avec les petites pierres déchargées la tranchée du bord du mur côté sentier ouverte pour sortir les grosses pierres éboulées.
  • Samedi 23 avril début du stage de restauration de mur en pierre sèche :
    Dés 9 h du matin, trois stagiaires (2 hommes et 1 femme) et 4 membres de la Zébrine ont retrouvé Magali pour attaquer le chantier. Après les explications minutieuses sur les constructions en pierre sèche (constructions sans mortier, principe de décharges et de pose des pierres des murs de soutènement, qualité des pierres, présentation des outils – masse, chasse, pointu…) les stagiaires et Daniel ont commencé à poser les premières pierres de leur mur (la partie à gauche, la plus accessible) tandis que Philippe, Lise et Annie continuaient la construction de la banquette sous le grand chêne. Le choix des pierres est difficile pour les amateurs, le calage avec les petites pierres tout autant. La concentration est de mise mais les échanges sympathiques. Quelques moments de repos pour pique niquer, il ne faut pas oublier les bonnes choses : salade ou sandwich, et pour finir crumble pommes-fraises pour donner du cœur à l’ouvrage.Cela tout en parlant de cabanes et de Maurice Roustan, le Maître de Magali et notre cher bâtisseur de la petite cabane de Coste Joulène. Le chantier reprend jusqu’à 17 h. où bien fourbus, nous l’interrompons.
  • Dimanche 24 avril, 2ème jour du stage :
    Une nouvelle Arpaillargoise s’est ajoutée à l’équipe des 3 stagiaires de la veille (inscrits au stage soit pour restaurer leur propre mur, soit pour créer de petits murs décoratifs dans leur jardin, soit encore pour compléter des études d’architecture). 5 membres de la Zébrine ont épaulé les stagiaires encadrés, cette fois, par Daniel Munck, notre passionné de pierres sèches. Tous se sont remis au travail et le mur s’est mis à monter. Le choix des pierres (pourtant nombreuses) devient de plus en plus dur et nous en prélevons certaines de la bonne longueur ou de la bonne forme, sur le clapas en éboulis. Magali nous rejoint en fin de matinée pour apporter ses conseils et son aide. Café, pudding, chocolat réconfortent les bâtisseurs, plaisanteries et commentaires détendent le travail. Le mur monte mais n’est pas fini, la fin du chantier du weekend est pourtant décidé. Il nous faudra revenir. Certains décident de se retrouver un dimanche par mois pour continuer et finir ce fameux mur. Voici donc quelques journées et pique-niques en prévision. Tout membre de l’association peut s’y joindre et enrichir le groupe des bâtisseurs, car le weekend fut fructueux et bien agréable !

 

Vue d’ensemble du chantier

vue d'ensemble du chantier

Quelques photos de la préparation du chantier

 

Quelques photos du chantier

 

L’état du chantier à la fin du stage

 

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