pour une balade au naturel
L’enclos de Coste Joulène devient, au fil de ses aménagements de pierre sèche et de son parcours botanique en mouvement, non seulement un site accueillant mais aussi un lieu inspirant. Quelques zébrinien.ne.s ont eu envie de s’exercer au « Land Art » en construisant de petites compositions à base de matériaux trouvés sur place : pierres, branches, galles, escargots, etc. Initiative qui fît, au fil des visites à l’enclos, quelques émules et c’est ainsi qu’on a vu pousser d’étranges totems à l’équilibre précaires ou quelques ribambelles de pierres trouées ou de coquilles d’escargots prenant d’assaut les branches des vieux oliviers.
Un appel est donc lancé à tous les créateurs en herbes pour concevoir, d’ici le mois de juin 2021, des installations à partir d’éléments naturels glanés dans l’enclos ou autour. Ces œuvres éphémères feront l’objet d’une exposition « Balade Art Nature » et d’un week-end vernissage les 12 et 13 juin où nous invitons à un cheminement dans l’enclos de Coste Joulène et dans le sentier des Conques à la découverte des installations.
Work in progress (travail en cours )
L’inauguration de l’exposition Balade art nature a rassemblé quarante personnes, quarante courageux, qui n’ont pas hésité à quitter la fraîcheur de leur maison pour se rendre à l’enclos de Coste Joulène ce dimanche 13 juin où la température avoisinait les 35 ° . Dès le matin, à 10 heures, tout était prêt, les fidèles zébriniens attendaient les villageois. Car le but de la manifestation était bien de faire découvrir l’enclos, le travail de la pierre sèche et les installations de land art tout au long du sentier botanique.
Les invités
Le Maire, Gérard Dautrèppe et le premier adjoint Henri Limousin étaient présents, l’adjoint à l’environnement Bernard Mollot s’était excusé car il était absent du village. Les autres conseillers spécialement invités ne se sont pas montrés. Il est vrai que les sollicitations ne manquaient pas avec la sortie du confinement. Les zébriniens eux-mêmes, pour beaucoup, étaient loin.
Le maire bien entouré et questionné a reconnu le travail de l’association ainsi que le rôle de la commune dans la préservation du patrimoine de pierre sèche.
Des Aureilhacois s’étaient déplacés ainsi que des habitants du Grès, du mas Pradier et d’autres quartiers bien sûr. Certains venus de plus loin encore et nous les en remercions.
Les enfants
Des enfants ont participé au petit jeu à la découverte du Bestiaire proposé pour l’occasion. Il fallait reconnaître les animaux évoqués par les branches, les pierres, les arbres signalés par des cadres. Leur imagination était sans limite, l’enclos était peuplé d’animaux sauvages : lion, girafe, serpent… et même des poissons amoureux !
Tous les enfants ont gagné un petit cadeau de nos douceurs favorites (confitures).
Certains se sont ensuite essayés à la création de cairns en équilibre, la pierre ne manquant pas. Ces nouveaux totems ont complété ceux déjà exposés, fait par des grands et des petits et signalés par des titres écrits sur des pierres : « verticalité », « équilibre », « gravité », « Moaï »… les termes ne manquent pas pour définir ces sculptures qui demandent un peu de concentration dans leur construction.
L’apéritif
Les rafraichissements étaient de rigueur par ces chaleurs estivales et tout le monde s’est regroupé près de la cabane presque à l’ombre. Vins et jus du pays étaient accompagnés de grignotages apportés par chacun ou fournis par le boulanger du village.
Les installations
Les zébriniens se sont pris au jeu du land art, œuvres éphémères à partir d’éléments naturels. Ils ont laissé libre cours à leur inventivité et c’est ainsi que nous avons vu naître des ribambelles de galles prenant d’assaut le grand chêne, des pierres s’inclinant sur des troncs, des bambous surgissant des murs de pierre sèche, des escargots fleuris, grimpant sur les vieux troncs d’olivier ou partant en farandoles sur des troncs couchés. Une harpe du vent en bambous, une trogne en racine de buis, un étrange nid de pies, des pierres trouées suspendues en mobile immobile, une arche de branches invitant à déambuler dans le sentier botanique, des galles pétillantes comme le champagne, un grand cairn dans les feuillages répondant à la multitude de petits cains sur le grand mur, une énorme racine à la forme animale, un mandala, des nichoirs de paille et de branches, un nid d’hirondelle, un cœur de pierre… ainsi qu’une plantation de fleurs variées qui est encore au stade de l’espérance !
Toutes ces créations ont été appréciées, commentées… les zébriniens se sont bien amusés et les installations anonymes ont démontré le rôle inspirant du lieu.
Ce fut une belle journée un peu trop ensoleillée dans ce lieu accueillant devenu « magique ». Cette balade au naturel doit rester en place tout l’été, afin que chacun puisse se rendre compte que la Nature est généreuse, riche de trésors pour ceux qui prennent le temps de les regarder !
Quelques autres photos de l’exposition
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